La SNEQ demande à la population de se mobiliser contre l’implantation de l’enseignement intensif de l’anglais, durant la moitié de l’année scolaire, en sixième année du primaire

Rimouski, le 13 février 2012. – La Société nationale de l’Est du Québec s’élève contre  la mise en œuvre de l’enseignement intensif de l’anglais, langue seconde, en sixième année du primaire, dans toutes les écoles francophones du Québec.

La SNEQ croit que, en plus d’être un frein à la réussite souhaitable de tous les élèves et de constituer une diminution réelle du temps d’enseignement des autres matières, cette stratégie attaque sournoisement les efforts d’amélioration de la langue française, et sa protection. De plus, elle creuse davantage l’écart entre les élèves en difficultés d’apprentissage et les autres.

Comment protéger la langue française si la ministre de l’éducation du Québec clame  sur tous les toits, et à force de mesures improvisées, que l’évolution et la prospérité du Québec ne peuvent se concrétiser qu’en anglais.  Protégeons la langue française au Québec, porteuse de notre identité et de notre culture, mais parlons une autre langue dans la vie de tous les jours, semble dire la ministre à coup de sondages qui ne révèlent rien de plus que le souci des parents face à l’apprentissage d’une langue seconde. Tous les parents sont heureux que leurs enfants s’ouvrent au monde et se familiarisent avec d’autres langues. Cependant, les parents ne sont-ils pas davantage heureux que leurs enfants possèdent une culture et une identité qui les différencient du reste du monde?

Au Québec la langue de la majorité est le français. Il faut se battre pour qu’elle demeure vive et qu’elle continue d’exprimer, avec toutes ses nuances et sa richesse, ce que sont les Québécoises et les Québécois. Admettre l’apprentissage intensif d’une langue seconde au détriment de l’apprentissage de la langue française à l’école, n’est-ce pas prétendre que la langue nationale du Québec n’est plus le français ?

La Société nationale de l’Est du Québec demande aux citoyens, aux parents, aux organismes, aux entreprises, aux enseignants, à la société civile de dire non à la mise en œuvre de l’enseignement intensif de l’anglais dans toutes les écoles primaires francophones du Québec et les invite à se regrouper, à manifester, à écrire au Premier ministre et à sa ministre pour l’exprimer fermement.

La Société nationale de l’Est du Québec dévoile le nom des classes gagnantes des concours de français Des mots d’hier… à aujourd’hui et Contes et légendes d’hier… à aujourd’hui

Rimouski, le 30 janvier 2012 – La Société nationale de l’Est du Québec est heureuse de faire connaître le nom des classes gagnantes de ses concours de français. Ces concours s’adressent aux élèves des 2e et 3e cycles des écoles primaires du Bas-Saint-Laurent. Cette année, soixante classes, réunissant 1 100 élèves du primaire, ont participé. Six classes se sont méritées une série de livres d’auteurs québécois et quatre ont reçu une bourse de 150 $ à être utilisée pour la réalisation d’une activité culturelle.

Le concours Des mots d’hier… à aujourd’hui est conçu pour le 2e cycle du primaire et a pour objectif de faire découvrir aux jeunes élèves l’évolution de la langue française au Québec  à partir d’extraits de notre littérature régionale.

Le concours Contes et légendes… d’hier à aujourd’hui, s’adresse, pour sa part, aux élèves de 3e cycle du primaire et consiste à réaliser une fiche de lecture à partir de textes de trois auteurs de notre région.

Les classes gagnantes et les enseignantes  sont :

    Marie-Stella Gagné, de l’école Saint-Eusèbe, de Saint-Eusèbe;
    Julie Lepage, de l’école Marie-Élisabeth, de Saint-Gabriel-de-Rimouski;
    Karine-Valérie Dumais, de l’école L’Écho-des-Montagnes, de St-Fabien;
    Julie Nadeau, de l’école des Vieux-Moulins, de Saint-Hubert;
    Johanne Deschênes, de l’école Sainte-Félicité, de Sainte-Félicité;
    Natacha Blanchet, de l’école Les Moussaillons, de Saint-Honoré.
    Louise Guy, de l’école Vents et Marées, de Cacouna;
    Mélanie Gagnon, de l’école Sainte-Marie, de Sayabec;
    Nancy Dubé, de l’école Riou, de St-François-Xavier-de-Viger;
    Brenda Bossé, de l’école Notre-Dame-de-Grâces, de Rivière-Bleue.

Le président de la SNEQ, monsieur Alain Martineau, est heureux de l’engouement des jeunes du Bas-Saint-Laurent pour ces deux concours. «Plus de 1 000 jeunes du primaire se sont laissés inspirer par la littérature québécoise et régionale. Je remercie les enseignantes et les enseignants pour leur participation exceptionnelle. Pour la SNEQ, c’est un encouragement réel à poursuivre une de ses missions : la promotion et la défense de la langue française.»

Concours 64e anniversaire du Jour du drapeau du Québec

Le 25 janvier 2012, madame Julie Sirois, du journal Le Rimouskois, Le Progres-Écho, Le Saint-Laurent Portage et monsieur Alain Martineau, président de la SNEQ, ont procédé au tirage du concours commémorant le Jour du Drapeau du Québec.

Le sort a favorisé madame Rachel Beaulieu de La Pocatière et monsieur Benoît Lévesque-Beaulieu de Saint-Ulric.

Félicitations aux heureux gagnants qui se sont mérité un ensemble de produits de fierté nationale d’une valeur de 200 $ chacun.


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Merci à toutes les participantes et participants.

21 janvier 2012 – 64e anniversaire du drapeau du Québec

Rimouski, le 18 janvier 2012 – La Société nationale de l’Est du Québec (SNEQ), organisme qui œuvre à développer la fierté de la nation québécoise et à défendre les intérêts du peuple qui la compose, désire rappeler à la population du Bas-Saint-Laurent le 64e anniversaire du drapeau du Québec : pour la première fois, le 21 janvier 1948, à quinze heures, le Fleurdelisé flottait sur la tour centrale de l’édifice de l’Assemblée nationale du Québec.

Le jour du drapeau est une occasion pour les Québécoises et les Québécois de se rallier autour d’un emblème nécessaire à toute nation. Le Fleurdelisé nous permet de reconnaître l’originalité, la personnalité et le caractère distinct du Québec.

Rappelons aussi que la SNEQ est un organisme, indépendant des partis politiques, mandaté par le Mouvement national des Québécoises et des Québécois pour l’organisation de la Fête nationale du Québec.

Atlas référendaire du Bas-Saint-Laurent (1980 et 1995)

D’un référendum à l’autre sur la souveraineté, nous remarquons que chaque couche de l’électorat bas-laurentien s’est exprimée avec cohérence. C’est une page importante de notre histoire politique – un temps de grande mobilisation citoyenne – qui se trouve ici cartographiée. Nous nous appuyons en tout sur les Rapports des résultats officiels du Directeur général des élections du Québec (DGEQ). Finalement, nous ambitionnons que ce modeste document soit pour le public en général un prolongement de L’Atlas du Bas-Saint-Laurent (http://atlasbsl.uqar.qc.ca).

Bonne exploration !

Téléchargez l’Atlas référendaire

photo-caroline-2007Caroline St-Laurent, le 8 avril 2011

Formation : Propédeutique de doctorat en sociologie (UQAM)    2008

Maîtrise en histoire de type recherche  (Sherbrooke) 2006

Baccalauréat en histoire    (UQAR)   2003

21 janvier 2011, Jour du drapeau du Québec

Rimouski, le 18 janvier 2011 – La Société nationale de l’Est du Québec (SNEQ), organisme qui œuvre à développer la fierté de la nation québécoise et à défendre les intérêts du peuple qui la compose, désire rappeler à la population du Bas-Saint-Laurent le 63e anniversaire du drapeau du Québec : pour la première fois, le 21 janvier 1948, à quinze heures, le Fleurdelisé flottait sur la tour centrale de l’édifice de l’Assemblée nationale du Québec.    Le jour du drapeau est une occasion pour les Québécoises et Québécois de se rallier autour d’un emblème nécessaire à toute nation. Le Fleurdelisé nous permet de reconnaître l’originalité, la personnalité et le caractère distinct du Québec.   Rappelons aussi que la SNEQ est un organisme indépendant des partis politiques mandaté par le Mouvement national des Québécoises et des Québécois pour l’organisation de la Fête nationale du Québec.

La Société nationale de l’Est du Québec dévoile le nom des classes gagnantes des concours de français Des mots d’hier… à aujourd’hui et Contes et légendes d’hier… à aujourd’hui

Rimouski, le 18 janvier 2011 – La Société nationale de l’Est du Québec est heureuse de faire connaître le nom des classes gagnantes des concours de français qui s’adressent aux élèves des 2e et 3e cycles des écoles primaires du Bas-Saint-Laurent. Trente-quatre écoles du territoire, réunissant 636 élèves du primaire, ont participé à ce concours de lecture. Six classes se sont méritées une série de livres d’auteurs québécois et quatre classes ont reçu une bourse d’une valeur de 150 $.

Des mots d’hier… à aujourd’hui

Ce concours, conçu pour le 2e cycle du primaire, a pour but de faire découvrir l’évolution de la langue française et utilise quelques extraits de notre littérature régionale.

Les classes gagnantes d’une série de livres et des bourses sont :

Madame Diane Gravel, École La Marguerite, Auclair

Madame Isabelle Lepage, École des Merisiers, Rimouski

Madame Émmanuelle Truchon, École Noël-Fortin,  Saint-Luc-de-Matane

Madame Maude Gagnon, École Sainte-Marie, Sayabec

Madame Mélanie Ouellet, École Monseigneur-Boucher, Saint-Pascal

Contes et légendes… d’hier à aujourd’hui

S’adressant au 3e cycle du primaire, cette activité consiste à réaliser une fiche de lecture à partir de textes de trois auteurs de notre région.

Les classes gagnantes d’une série de livres et des bourses sont :

Madame Maryse Ross, École des Merisiers, Rimouski

Madame Claudine Brillant, École la Chanterelle, Saint-Paul-de-la-Croix

Madame Pascale Gendreau, École Boijoli, Saint-Narcisse

Madame Claudie Talbot, École des Sources, Saint-Anaclet

Madame Claudine Saint-Pierre, ÉcoleDesbiens, Dégelis

La SNEQ remercie de façon spéciale les auteurs Jocelyn Bérubé, Richard Lévesque et Jean-Pierre Pineau pour leur aimable participation.

Allocution de M. Romuald Saint-Pierre lors de la Journée nationale des Patriotes à Rimouski

«Bonjour à tous,

Vous me voyez tout ému et surtout gêné par un tel honneur. J’adresse  mes remerciements les plus sincères à ceux qui ont pensé à moi en cette occasion même si je me demande bien ce qui me vaut un tel hommage. J’ai essayé de me défiler lorsque Richard Corbin m’a téléphoné pour s’assurer que je sois présent,  ici,  en ce jour de manifestation patriotique. Devant mon hésitation et mon étonnement, il m’a dit que je n’avais qu’à être là, que tout était décidé et c’était bien correct.

Plus tard les choses se sont gâtées lorsque la nouvelle est sortie dans le journal. En tout cas, j’espère être de la gang de Papineau car les autres patriotes de 1830 Chevalier Delorimier, Sanguinet, Hamelin et Nicolet, eux  ont été exécutés par les autorités britanniques le 15 février 1839 et je ne tiens pas à connaître le même sort.

Je ne veux pas passer pour un peureux encore moins pour un lâche mais il y a encore beaucoup à faire pour que soient reconnues les valeurs de la nation québécoise, pour la promotion de la justice et de la démocratie et surtout pour la préservation de notre langue et de notre identité.  Même si les Anglais ont la tête dure, malheureusement d’autres qui parlent notre langue ne font pas mieux en faisant la sourde oreille, aux aspirations profondes d’un grand nombre de Québécois.  Il est facile de dire que la souveraineté du Québec est une notion du passé, qu’il faut passer à autre chose mais à quoi?  Va-t-on encore longtemps se laisser berner par les avantages, qu’on n’a pas encore découverts du fédéralisme et quand ça force on nous promet un renouvellement du fédéralisme…  depuis combien d’élections et par combien de politiciens…

Personnellement, l’annonce de cette reconnaissance m’a obligé à me questionner un peu.  C’est bien beau que d’autres voient en mon implication dans la communauté une forme d’engagement digne de mention mais qu’en est-il au juste? Mon engagement patriotique, je le dois d’abord et avant tout à mes parents, Thérèse et Lucien, eux-mêmes bien engagés dans leur milieu et qui ont surtout voulu inculquer à leurs enfants ce souci de servir la communauté. Le patriotisme,  ce n’est pas seulement un engagement politique mais un souci constant et à tous les niveaux pour le  développement et le mieux être des gens qui vivent autour de nous.  Je me suis un certain temps investi au niveau syndical, j’ai servi ma communauté paroissiale par le chant à chaque dimanche, à la caisse populaire, à la coop La Bonne entente, j’appuie les producteurs agricoles par ma contribution à la réalisation de l’exposition agricole à chaque année depuis un certain temps, j’aide à la réhabilitation de jeunes aux prises avec des problèmes d’alcoolisme qui vivent des thérapies à L’Arrimage, par le biais de mon implication dans les Chevaliers de Colomb j’apporte ma contribution au soutien des plus démunis de la paroisse et aux besoins de l’église et de la communauté et j’essaie de consacrer un peu de temps et surtout beaucoup d’amour aux membres de ma famille.

Là où je trouve le plus de stimulation, c’est de défendre ma position de francophone devant des anglos qui ne sont même pas capables  dire deux mots en français,  de toute façon ils ne savent que nous dire no!  Et aussi devant mes amis libéraux, hé oui je suis assez ouvert d’esprit pour leur parler et surtout pour les écouter.  Cependant ce qui me fatigue le plus c’est de subir leur soit disant suprématie, eux peuvent s’afficher alors que tu ne dois jamais  laisser voir que tu es souverainiste.  Ils iront se faire voir ailleurs,  je ne me gêne plus au risque de me faire exécuter.

Je ne dis pas que c’est le prix à payer pour être patriote, mais, en toutes circonstances,  il ne faut pas être gêné de démontrer les valeurs qui nous animent que ce soit au plan religieux, linguistique, politique et autres.  On se rappelle tous de la  devise :  Je me souviens.  Je suis obligé de constater que pour beaucoup trop de nos concitoyens cela se résume à : Je  me souviens de rien.  De tous ces rendez-vous manqués, de promesses électorales souvent répétées mais aussi souvent non tenues, de l’échec du lac  Meech  et de Charlottetown comme des suites aux référendums.  Pour eux  la vie continue comme si rien ne s’était passé…c’est du pareil au même. Et pourtant.

Par votre présence à ce rassemblement, je suis heureux de constater que l’étincelle est toujours là au cœur de beaucoup de rimouskoises et rimouskois, de Québécoises et Québécois.  Que cette flamme patriotique pour la défense de nos droits et de notre langue française est toujours aussi vivante et ardente.

Comme il faut demeurer vigilant, je crois bien qu’il va accepter que je reprenne ses paroles, notre ami René Lévesque, en cette journée plus que spéciale pour moi :  « Si je vous ai bien compris vous êtes en train de me dire : À la prochaine fois. »

J’y serai!

Merci à tous.

Soyez assurés de mon entière collaboration!»

Cinq à sept politique sur l’identité québécoise

La Société nationale de l’Est du Québec (SNEQ) en collaboration avec le Mouvement national des Québécoises et des Québécois (MNQ) sont heureux de vous inviter à un cinq à sept politique. Pour cette occasion, monsieur Mathieu Bock-Côté, sociologue, fera une présentation ayant pour sujet « De la crise des accommodements raisonnables à la Commission Bouchard-Taylor : pour une défense décomplexée de l’identité québécoise ».

Depuis un peu plus d’un an, le débat politique québécois s’est métamorphosé. À travers la controverse des accommodements raisonnables, qui a révélé au grand public la crise du multiculturalisme québécois, jusqu’à la Commission Bouchard-Taylor, on aura vu la place croissante occupée par le problème de l’identité nationale. Pourtant, on le constate, une bonne partie des élites québécoises cherche à le refermer au plus vite. Selon ces élites, la question de l’identité nationale serait trop importante pour être laissée à la population. On aura même entendu Gérard Bouchard expliquer sereinement aux médias que le travail de sa Commission n’était pas d’écouter les doléances de la population, mais bien de la convaincre à tout prix des vertus du multiculturalisme. Pour une bonne partie de l’intelligentsia médiatique et universitaire, il faut au plus vite dissoudre la question de l’identité québécoise dans une pensée unique politiquement correcte où ceux qui critiquent le multiculturalisme sont taxés de xénophobie et de racisme.

Dans cette conférence, Mathieu Bock-Côté se propose de retracer la crise actuelle de l’identité québécoise en montrant de quelle manière elle s’inscrit plus vastement dans l’héritage politique et idéologique du dernier référendum, marqué par une mauvaise conscience catastrophique qui aura criminalisé à toutes fins pratiques la défense de la majorité francophone dans le débat politique.

Après avoir soulevé et questionné les différents enjeux entourant la controverse actuelle, puis lui avoir redonné sa dimension historique, il proposera aussi plusieurs pistes de réflexion pour assurer de manière décomplexée la défense de l’identité collective dans un contexte politique enfin favorable, pour la première fois depuis une dizaine d’années, aux nationalistes québécois.

Ancien collaborateur de Bernard Landry (2003-2004), Mathieu Bock-Côté est diplômé en philosophie et poursuit actuellement un doctorat en sociologie à l’Université du Québec à Montréal. Auteur de plusieurs articles concernant la politique québécoise, le conservatisme occidental, le progressisme contemporain et le multiculturalisme, il intervient aussi régulièrement sur les questions d’actualité, dont il est un commentateur recherché, en plus d’être régulièrement invité comme conférencier sur les questions touchant à l’avenir du Québec.

C’est un rendez-vous à ne pas manquer

le mardi 30 octobre 2007 à 17 heures,
à la salle Alphonse-Desjardins du Musée régional de Rimouski,
35, rue Saint-Germain Ouest.

Les places étant limitées, prière de réserver au numéro 418 723-9259 ou par courriel à sneq@globetrotter.net, l’entrée est libre!